L'Ile de Sable

L'Ile de Sable
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A 300 km des côtes canadienne, au mileu des vagues et des grands courants océaniques de l'Atlantique Nord, vivent quelques centaines de chevaux sauvages. De toutes les espèces introduites par l'homme, ils sont les seuls à avoir résisté, siècle après siècle aux conditions extrèmes de l'Ile de Sable.

Bon an, mal an, ils sont entre 200 et 350 chevaux à vivre sur l'Ile de Sable, un mince croissant de sable de 41 km de long, isolé dans les vagues assassines du nord de l'Atlantique, en Nouvelle-Ecosse (Canada).
Dernier colons de ce lieu redoutable que les marins d'autrefois surnommaient "cimetière de l'Atlantique" =, ils auraient été, selon la légende, les seuls survivants du naufrage d'un navire espagnol.
La réalité est moins romantique...

L'introduction de chevaux dans l'Ile est en effet liées à une période tragique de l'histoire française au Canada : celle du grand dérangement, marqué par la déportation massive entre 1755 et 1763, des Acadiens.
Thomas Cook, un marchant de Boston chargé d'embarqué les déportés vers d'autres colonies, ne transportait pas que des hommes à bord de son navir.
Mais pour quelle raison abandonna-t-il une soixantaine de chevaux sur l'Ile ? C'est un mystère qu'il ne révéla jamais pour cause de mort prématurée.
Par la suite, il y eu bien des tentaive d'élevage. Mais les difficultés d'accès à l'Ile de Sable, les risques de blesser les bêtes en les faisant d'abord monter sur des barques puis en les hissant sur les navires et la chute du prix des chevaux n'en firent jamais un commerce rentable.